mardi 16 octobre 2012

La critique de TAKEN 2 **


Sortie : 3 octobre 2012
De : Olivier Megaton
Avec : Liam Neeson, Famke Janssen, Maggie Grace, Leland Orser, Luke Grimes…

Une suite peu "prenante"

Dans Taken, l’ex-agent de la CIA Bryan Mills (Liam Neeson) parvenait à sauver sa fille (Maggie Grace) des griffes d’Albanais mafieux qui souhaitaient la vendre au plus offrant. Deux ans après, les proches des ravisseurs éliminés décident de se venger. Cette fois-ci, c’est au père qu’ils en prennent.
Avec le succès remporté par Taken, une suite était logique et quasi obligatoire. On reprend les mêmes et on recommence ? Presque. Luc Besson est toujours à la production et Liam Neeson, devenu depuis 2008 une véritable star internationale, assure encore. Dommage par contre que Pierre Morel (Transporteur, Banlieue 13) ait préféré partir réaliser des séries télé aux Etats-Unis (Zero Hour et William the Conqueror). Besson a décidé de miser sur Olivier Megaton (Transporteur 3, Colombiana) pour le remplacer.
Pas mauvais, ce dernier est cependant loin d'atteindre l'effet "coup de poing" du premier volet. Car si Taken nous embarquait dans une chasse aux hommes haletante et musclé, Taken 2 déçoit beaucoup. On s’ennuie même. A force de vouloir trop en faire, Megaton nous rend nostalgique de l’original. Les scènes d’action sont mal filmés, le montage tout bonnement ignoble, et la tentative de personnifier les méchants aussi inutile que grotesque. On préférait voir Liam Neeson dégommer à tout va sans moufter. Ici les moments couillus du premier film deviennent ridicules. Pour exemple cette scène où Neeson prend le temps de téléphoner à sa fille en plein enlèvement histoire de la prévenir et de lui préciser qu’il la rappelle… Mouais ! On aime croire que rien n’est impossible pour Liam Neeson mais tout de même ! 
Certains efforts sont néanmoins appréciables. Les courses poursuites à pied comme à voiture sont plutôt réussies et les personnages de Maggie Grace et de Famke Janssen prennent de l’ampleur. Il faut avouer que la famille Mills malgré son manque de crédibilité est définitivement attachante. On regrette simplement l’esprit concis et ciselé du film de Pierre Morel.

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